Sortir les victimes noires du contexte de cité poubelle
Bonjour,
Je m'adresse à vous qui vivez dans les quartiers, qui :
subissez l'injustice des violences urbaines
commettez ces violences car vous êtes aussi des victimes du colonialisme, du racisme (à force de se prendre des clacques on s'endurci et devient plus crue).
Pour les générations noirs passés présents et futures :
J'étais au village tout allait bien.
Un jour les blancs sont venus.
Ils m'ont échangé contre de la pacotille avec le chef du village pour m'envoyer en tant qu'esclave là ou le besoin se dessinait (la plupart des présidents actuelles fonctionnent ainsi - mais à présent ils sèment le chaos en maintenant leurs peuples dans leurs pays. C'est ce qu'on appelle une prison à ciel ouvert. La france pays des droits de l'homme maintient ce désordre pour profiter des richesses africaines: pétrole, métaux précieux, ...).
Ils m'ont fait vivre les pires atrocitées (viols en tout genre, mutilation, tueries, ....)
Un jour des gens comme moi se sont révoltés pour dire "NON". Ils ont obtenus ce qu'on appelle aujourd'hui, "l'abolition de l'esclavage".
Depuis, les blancs nous ont dit que nous sommes leurs égaux en nous concentrant dans des barres d'immeuble dans des quartiers en périphérie des villes.
Ensuite, je me suis aperçu peu à peu que même avec des diplômes et de la bonne volonté, je ne pouvais pas accéder à un métier prestigieux et bien rémunéré.
Pressé, stressé à cause : des fins de mois difficiles, l'accès au travail souvent en transport en commun (attendre le bus dans le froid, le metro, le RER et maintenant les embouteillages) et le relationnelle pour moi et mes enfants souvents difficiles, ont fait que j'ai tant bien que mal essayé de maintenir ma petite famille sur le plan financier tandis qu'elle m'échappait peu à peu sur le plan éducation et moralité.
Les enfants restent des enfants : non encadrés (livrés à eux mêmes), ils prennent trop tôt leurs envoles, aussi heureux qu'ils soient lors de leurs premiers vols, ils finissent par atterrir dans le carcan de la délinquance, de la drogue, de la violence. Le plus malheureux, c'est quand on essai de leurs faire entendre raison, compte tenu de leurs éducations "à la dure", ils ne savent pourquoi mais ils durent à prendre la bonne décision. Quand ils la prennent, il est souvent trop tard!
Cette histoire, c'est la métaphore du jeu d'échec et comme chacun le sait, les couleurs officiels sont les noirs contre les blancs. Les règles indiquent que les blancs commencent en premier. Par conséquent, ils ont toujours un coup d'avance sur nous. Aujourd'hui, la partie est entamée. Si nous nous prenons pas en main, la seule issue sera "Echec et mat". Comme on le dirait dans le langage de la banlieu "Mat ce qui t'arrive et l'échec n'aura pas lieu".
A toi de jouer p'tit chef ! Dis-moi ce que tu en penses à travers un commentaire.